Année 2018
- Mardi 5 juin 2018 : Amaury Lambert (LPMA, Sorbonne Universités et CIRB, Collège de France)
Coalescents emboîtés et équations de coagulation-transportUn coalescent emboîté décrit la dynamique de particules contenues dans des composants où de façon markovienne, les composants coalescent ensemble et les particules contenues dans un même composant également. Un tel processus génère un arbre contenu dans un arbre, modélisant par exemple la généalogie des individus à l'intérieur de la phylogénie des espèces. Dans un premier temps, nous caractérisons les coalescents emboîtés vus comme processus à valeurs dans les partitions de \(\mathbb{N}\) emboîtées échangeables. Puis nous étudions le comportement en temps petit du coalescent de Kingman emboîté, qui fait intervenir une EDP de type Smoluchowski avec transport, dont la condition initiale est 'une masse de Dirac en l'infini'.
- Mardi 15 mai 2018 : Yulij Ilyashenko (Independent University of Moscow)
First steps of the global bifurcation theory on the two sphereThis talk presents the development of the theory named in the title, during the last three years. Bifurcations in generic one-parameter families were classified; the answer appeared to be quite unexpected.
An important and non-trivial question "who bifurcates?" was answered. A countable and even continuous number of topologically non-equivalent germs of bifurcation diagrams was found. Various structurally unstable three-parameter families were constructed.
These are joint results of the speaker and his collaborators: N. Goncharuk, D. Filimonov, Yu. Kudryashov, N. Solodovnikov, I. Schurov and others. Some open problems will be stated.
- Mardi 10 avril 2018 : Adrien Deloro (IMJ-PRG, Sorbonne Université)
Entre théorie des groupes, logique, et géométrie algébrique20F11 : c'est le code MSC des groupes de rang de Morley fini. Ces objets ont un drôle de parcours. Ils sont nés de questions de logique mathématique "dure", ont vite été perçus comme une généralisation des groupes algébriques sur les corps algébriquement clos, et leur étude emprunte de nombreuses méthodes à la théorie des groupes finis.
Mais au fond ils modélisent le comportement de groupes munis d'une dimension correcte.
Nous parlerons donc de groupes de matrices de manière élémentaire, et aucune connaissance préalable des domaines cités n'est requise.
Beamer de l'exposé d'Adrien Deloro (365Ko)
- Mardi 20 mars 2018 : François Lê (ICJ, Lyon 1)
Genres et classifications au 19ème siècleCet exposé vise à aborder certains aspects d'une histoire de la notion de genre en mathématiques. Je m'intéresserai notamment aux recherches d'Alfred Clebsch (1833-1872), mathématicien allemand qui, relisant et assimilant les travaux de Bernhard Riemann, a proposé en 1865 le mot "genre" pour classifier les courbes algébriques. Je discuterai par ailleurs certaines difficultés que pose la question de l'écriture d'une histoire du genre sur le temps long. Tout cela s'inscrit dans un projet collectif de recherches historiques sur les classifications, dont je présenterai la problématique générale et quelques résultats particuliers.
- Mardi 27 février 2018 : Patrick Dehornoy (Université de Caen)
La théorie des ensembles cinquante ans après CohenOn présentera quelques résultats de théorie des ensembles récents, avec un accent sur l'hypothèse du continu et la possibilité de résoudre la question après les résultats négatifs bien connus de Gödel et Cohen, et sur les tables de Laver, qui sont des structures finies explicites, dont certaines propriétés combinatoires simples n'ont été établies jusqu'à présent que grâce à des axiomes de grand cardinal (non démontrables), une situation très paradoxale.
- Mardi 30 janvier 2018 : Jean-Yves Chemin (LJLL, Sorbonne Université)
L'espace des fréquences du groupe d'HeisenbergDans cet exposé, nous introduirons le groupe d'Heisenberg et la représentation de Schrödinger. Ensuite, nous rappellerons la définition de la transformation de Fourier dans ce cadre. Plusieurs questions se posent alors, notamment :
- Comment définir un espace de fréquences, c'est-à-dire un espace complet telle que la transformation de Fourier soit définie comme une fonction continue nulle à l'infini sur cet espace.
- Comment définir dans ce cadre la transformation de Fourier des distributions tempérées. Des réponses à ces questions ont été obtenues récemment en se laissant guider par le cadre classique (évidemment plus simple) de l'espace \(R^N\).
Année 2017
Lundi 18 décembre 2017 : Alexandru Oancea (IMJ-PRG, Paris VI)
Dualité de Poincaré en dimension infinie ?
Cet exposé, qui se veut accessible à un large public, se situe au croisement de la topologie algébrique, du calcul des variations et de la topologie symplectique. Le fil directeur en est la dualité de Poincaré, une propriété de symétrie homologique propre aux variétés de dimension finie. Certains espaces de dimension infinie, notamment les espaces de lacets, qui jouent un rôle fondamental en calcul des variations, jouissent de propriétés de symétrie qui rappellent la dualité de Poincaré. J’expliquerai en m’appuyant sur un travail en cours avec Kai Cieliebak et Nancy Hingston comment des méthodes de topologie symplectique permettent d’expliquer, du moins partiellement, ce phénomène.
Lundi 27 novembre 2017 : Irène Waldspurger (CNRS et CEREMADE, Paris Dauphine)
Problèmes de reconstruction de phase
Les problèmes de reconstruction de phase consistent à reconstruire un élément inconnu d'un espace vectoriel complexe à partir du module de mesures linéaires. Dans la première partie de l'exposé, nous donnerons une définition précise de ces problèmes et décrirons deux de leurs applications principales, la cristallographie par rayons X et le traitement de signaux audio.La deuxième partie de l'exposé sera consacrée aux aspects algorithmiques. Comme nous le verrons, des heuristiques simples existent pour résoudre ces problèmes. Celles-ci sont connues depuis longtemps et très employées mais on comprend toujours mal dans quelles situations elles réussissent et dans quelles situations elles échouent. Pour contourner ce problème, de nouvelles méthodes ont été proposées au cours de la dernière décennie, qui se prêtent mieux à une analyse théorique. Nous décrirons ces progrès récents et discuterons des nouvelles questions qu'ils soulèvent.
Cet exposé sera accessible à toutes les personnes qui savent ce que sont un espace vectoriel et un nombre complexe !
Lundi 27 mars 2017 : Moulay Tahar Benameur (Institut Montpellierain Alexander Grothendieck)
Excursion en théorie de l'indice et en GNC, autour de quelques conjectures célèbres.
Cet exposé s'adresse à une large audience. Je commencerai par l'énoncé de divers théorèmes d'indice depuis les travaux de Atiyah-Singer dans les années 60 jusqu'à certaines versions locales obtenues dans le cadre de la GNC D'Alain Connes. Ensuite j'expliquerai brièvement les succès de l'épporche indicielle dans l'étude de plusieurs problèmes ouverts en géométrie et topologie. Enfin je consacrerai la fin de l'exposé au célèbre problème d'étiquetage pour les quasi-cristaux et son lien avec le théorème de l'indice pour les feuilletages.
Lundi 27 février 2017 : Erwan Brugallé (Centre Mathématiques Laurent Schwartz-Ecole Polytechnique)
Énumération de courbes réelles
La géométrie énumérative est la branche des mathématiques dont l'objectif est de répondre à des questions du type: Combien de droites passent par 2 points dans le plan (facile)? Combien de coniques passent par 5 points dans le plan (facile)? Combien de cubiques avec un point double passent par 8 points dans le plan (moins facile)?
Si l'on compte les courbes définies sur le corps \(\mathbb C\), alors ce nombre de courbes ne dépend pas de la configuration de points choisie, tout comme le nombre de racines complexes d'un polynôme en une variable à coefficients complexes est toujours égal à son degré. En revanche, si l'on compte les courbes définies sur le corps \(\mathbb R\), alors ce nombre dépend fortement des points choisis, ce qui complique quelque peu le problème... Le dénombrement des courbes réelles a connu de grandes avancées ces dernières années, sous l'impulsion des travaux de Jean-Yves Welschinger.
Le but de cet exposé sera de fournir une introduction à la géométrie énumérative (réelle), et de présenter quelques résultats récents dans ce domaine.
Année 2016
Lundi 7 mars 2016
Gérard Besson (Institut Fourier)
Exemples de variétés ouvertes de dimension 3.
Dans cet exposé, nous décrirons de manière très élémentaire plusieurs classesd de variétés ouvertes (non compactes) de dimension 3. La plupart d'entre elles sont ouvertes de \(\mathbb{R}^3\) ! Les principales questions concernent la géométrie de ces variétés et nous tenterons de décrire, toujours de manière élémentaire, quelques résultats.
Lundi 25 avril 2016
Victor Nistor (Lorraine)
Analyse sur domaines singuliers: connexions avec les algèbres d'opérateurs et la géométrie.
Les solutions des équations elliptiques sur des domaines singuliers ont un comportement particulier, different du cas des domaines lisses. Aussi, beaucoup opérateurs qui sont compacts dans le cas classique ne le sont pas dans le cas singulier. Dans mon exposé je vais discuter le rôle des algèbres d'opérateurs pour établir des conditions de Fredholm pour les opérateurs sur variétés singulières. Aussi, je vais discuter des connexions entre la solvabilité du problème de Laplace et la géométrie des certaines variétés non compactes associés au notre domaine non lisse. Je vais commencer mon exposé avec un rappel de quelques résultats fondamentaux dans
Lundi 9 mai 2016
Alain Chenciner (Paris 7)
Moment cinétique et problème de Horn. Analyse sur les domaines non lisses.
Lundi 30 mai 2016
Alexander Its (Indiana University, Purdue University Indianapolis)
The Riemann-Hilbert Method.
The Riemann-Hilbert method is a powerful analytic apparatus for solving a vast variety of problems in pure and applied mathematics. The method has its origin in Hilbert's 21st problem concerning the inversion of the monodromy map in the theory of linear differential equations, and it consists in reducing a problem at hand to the problem of analytical factorization of a given matrix valued function. A classical example of the use of analytic factorization techniques is the Wiener-Hopf method in linear elasticity, hydrodynamics, and diffraction.
Another array of problems that have fallen under the Riemann-Hilbert formalism over the last twenty - twenty five years came from modern theory of integrable systems. In this new area, the Riemann-Hilbert approach exploits ideas which go beyond both the usual Wiener-Hopf scheme and the theory of singular integral equations, and they have their roots in the inverse scattering method of soliton theory and in the theory of isomonodromy deformations. The main “beneficiary” of this, latest version of the Riemann-Hilbert method, is the global
asymptotic analysis of nonlinear systems. Indeed, many long-standing asymptotic problems in the diverse areas of pure and applied math have been recently solved with the help of the Riemann-Hilbert technique.
In this talk a general overview of the Riemann-Hilbert method will be given. The most recent applications of the Riemann-Hilbert approach to asymptotic problems arising in the theory of matrix models, orthogonal polynomials, and statistical mechanics will be outlined. The talk is based on the works of many authors spanned over a number of years.
Lundi 27 juin 2016
Xavier Gooez-Mont (CIMAT, Guanajuato, Mexico)
Holomorphic Foliations: Structure Theorems and Equidistribution Properties.
Holomorphic Foliations is one of the ways in which Holomorphic Dynamics appears in nature. The simplest such objects to define are given by polynomial vector fields in 2 complex variables. The integral curves, which are tangent to the vector field, extend to the line at infinity and so define a holomorphic foliation in the projective plane CP2 with a finite number of singularities. The leaves of the foliation are Riemann surfaces and the way they are attached give rise to the transversal (holomorphic) dynamics.
Using the Theory of Quasiconformal Maps we will show how the infinitesimal automorphisms give a decomposition of the space into a finite number of dynamically defined pieces: Fatou and Julia type components (as in the Theory of Rational Maps of the Riemann sphere). This is joint work with E. Ghys and J. Saludes.
The leaves of the foliation are Riemann surfaces, and generically they are of hyperbolic type. So we put on each of the leaves its canonical hyperbolic metric. We will use the foliated geodesic flow to describe (under certain hypothesis) a finite number of probability measures which capture the statistical properties of the leaves, providing an answere to the question of which part of the space is visited infinitely often by the leaves and with what frequency. The surprise is that although each leaf has a distinct nature, the frequency of visit which is attained by a positive Lebesgue number of leaves, consists of a finite number of measures. These measures seem to be the “true solutions” to the algebraic differential equation \(x' = F(x)\). This uses ideas from partial hyperbolic dynamics and foliated Brownian motion results of B. Deroin and V. Kleptsyn. It is joint work with Ch, Bonatti, M. Martinez, M. Viana and R. Vila.
Lundi 21 novembre 2016
Vincent Beffara (Institut Fourier-Grenoble)
Sur la géométrie de quelques fonctions aléatoires.
Le but de cet exposé est de présenter quelques résultats récents sur les propriétés de certaines fonctions aléatoires issues de la géométrie. Un exemple typique est le suivant : si \(\lambda\) est une grande valeur propre du laplacien sur la sphère \(S^2\), l’espace propre correspondant est de grande dimension, et on peut y choisir une fonction propre aléatoirement suivant la mesure gaussienne standard ; on s’intéresse alors aux propriétés asymptotiques de cette fonction \(\phi_\lambda\) dans la limite \(\lambda \to \infty\). En particulier, on peut se demander quelle est la structure du domaine \(\{z : \phi_\lambda(z) > 0\}\) : est-il formé d’une multitude de petites composantes connexes, ou bien comporte-t-il une composante dont la taille reste d’ordre \(1\) pour \(\lambda\) grand ? Cette question précise reste ouverte, mais j’expliquerai comment on peut appliquer des méthodes issues de la théorie de la percolation pour l’attaquer, et obtenir des résultats pour des modèles reliés.
Travail effectué avec Damien Gayet (Institut Fourier, Université Grenoble-Alpes).
Année 2015
Lundi 2 février 2015
Zhan Shi (Paris VI)
Marches aléatoires et sites favoris.
Lundi 9 mars 2015
Gregor Masbaum (Institut de Mathématiques de Jussieu)
Représentations quantiques de mapping class groupes.
Le mapping class groupe d'une surface de genre g est par définition le groupe des difféomorphismes de la surface, considérés à isotopie près. Ce groupe a été beaucoup étudié à cause du rôle important qu'il joue en topologie de petite dimension, mais aussi en géométrie algébrique puisque c'est (dans un sens approprié) le groupe fondamental de l'espace des modules des courbes lisses de genre g. On se propose de raconter dans cet exposé comment le mapping class groupe intervient dans la théorie des invariants dits quantiques à la Witten-Reshetikhin-Turaev et comment ces invariants, en retour, donnent des informations nouvelles sur ce groupe.
Lundi 11 mai 2015
Marc Arnaudon (Institut de Mathématiques de Bordeaux)
Réduction d'Euler-Poincaré stochastique.
On définit des fonctionnelles d'énergie pour des processus stochastiques à valeurs dans des groupes de Lie. On caractérise les points critiques de ces fonctionnelles d'énergie en termes d'équation vérifiée par leur dérive. Dans le cas des groupes de difféomorphismes, les points critiques des fonctionnelles d'énergies considérées ont des dérives solutions d'équations de Navier-Stokers ou de Camassa-Holm.
Lundi 1er juin 2015
Dimitri Zvonkine (Institut Mathématiques de Jussieu)
Moduli spaces and their tautological rings.
We will describe the moduli space of Riemann surfaces of genus g with n marked points and its Deligne-Mumford compactification. Little is known about the full cohomology rings of these spaces, but we will concertrate on a subring of so-called tautological classes. This subring is sufficient for all applications to Gromov-Witten theory and its structure is much better understood, but some fundamental questions remain unanswered.
Lundi 21 septembre 2015
Alexander Gorodnik (University of Bristol)
Configurations in groups and ergodic theory.
We explore existence of given configurations in subsets of the Euclidean space and more general groups, and explain an ergodic-theoretic approach to this problem which is based on analysis of higher-order correlations for suitable dynamical systems.
Lundi 28 septembre 2015
Martin Hairer (University of Warwick Coventry, Royaume Uni)
Taming infinities.
Some physical and mathematical theories have the unfortunate feature that if one takes them at face value, many quantities of interest appear to be infinite! Various techniques, usually going under the common name of “renormalisation” have been developed over the years to address this, allowing mathematicians and physicists to tame these infinities. We will tip our toes into some of the mathematical aspects of these techniques and we will see how they have recently been used to make precise analytical statements about the solutions of some equations whose meaning was not even clear until now.
Lundi 12 octobre 2015
Daniel Augot (INRIA-LIX)
Locally decodable codes and their applications.
An exciting new thread in coding theory is the topic of local decoding. A standard error correcting codes provides codewords which encode messages. Furthermore, a decoding algorithm associated to the code is an algorithm which enables to recover a message given its associated, potentially erroneous, codeword. A locally decodable code has the property that one can correct a single symbol of a codeword without going through all its components, instead local at very few of them. Although this topic emerged from theoretical computer science, it has some practical applications, like Private Information Retrieval and Proof of Retrievability. These applications will be reviewed, and two recent constructions will be given: multiplicity codes and lifted codes.
Année 2014
Lundi 17 mars 2014
Andréa D'Agnolo (Padoue)
Riemann-Hilbert correspondence for irregular holonomic D-modules.
The classical Riemann-Hilbert correspondence establishes an equivalence between the triangulated category of regular holonomic D-modules and that of constructible sheaves. In a recent joint work with Masaki Kashiwara, we prove a Riemann-Hilbert correspondence for holonomic D-modules which are not necessarily regular. The construction of our target category is based on the theory of ind-sheaves by Kashiwara-Schapira and influenced by Tamarkin's work. Among the main ingredients of our proof is the description of the structure of flat meromorphic connections due to Mochizuki and Kedlaya. In this talk I will present an overview of the classical correspondence and the main ideas underlying our construction, sweeping under the carpet the more technical points.
Lundi 17 novembre 2014
Georges Skandalis (Paris VI)
Groupes sofiques et conjecture de Lück
Elek et Szabo ont démontré que les groupes sofiques (de Gromov) vérifient la conjecture de Lück. Nous présenterons un travail en collaboration avec G. Balci qui donne une définition des groupes sofiques et une démonstration de ce résultat à l'aide de traces sur la C*-algèbre du groupe libre. Si le temps le permet, nous esquisserons les liens de la conjecture de Lück avec une conjecture d'Atiyah. Présenterons les principaux objets :
- Gromov a introduit une classe de groupes (dénombrables) appelés groupes sofiques qui sont en un sens précis bien approchables par des groupes de permutation \(Ο_n\) . Précisons que l'on ne connait pas pour le moment de groupes non sofiques et que tous les groupes profinis ou moyennables sont sofiques.
- La conjecture de Lück pour un groupe \(\Gamma\) prédit que pour \(x\) dans l'anneau \(Ζ\Gamma\) d'un groupe \(\Gamma\), le "produit continu" des valeurs propres non nulles de \(x^* x\) est supérieur ou égal à 1.
Lundi 8 décembre 2014
Karen Vogtmann (University of Warwick)
Cycles in Outer space.
Groups are of central importance throughout mathematics because they measure symmetry. Groups themselves have symmetry, which is measured by their automorphism groups. This talk is about the automorphism group of a finitely generated free group, which is surprisingly complex given that the free group itself is so simple. We study this group by studying its action on a geometric object called Outer space. Topological invariants of the associated quotient space, such as homology groups, are algebraic invariants of the group. I will describe Outer space and show how to study the homology of the quotient space. Recent investigations have turned up a surprising connection of this homology with classical modular forms for \(SL(2,\mathbb Z)\).
Parts of this talk are based on recent joint work with J. Conant, A. Hatcher and M. Kassabov.
Année 2013
Lundi 28 janvier 2013
Martin Hils (Université Paris VII et ENS Ulm)
Une invitation à la théorie des modèles.
Lundi 4 février 2013
Bruno Kahn (CNRS et IMJ)
Fonctions zêta et L de motifs triangulés.
Lundi 18 mars 2013
Yves Benoist (Paris XI- Orsay)
Le théorème central limite pour les groupes linéaires.
Lundi 15 avril 2013
Jean-Michel Coron (Université Paris 6)
Stabilité et stabilisation.
Lundi 13 mai 2013
Patrick Popescu-Pampu (Université Lille 1)
Les treillis des singularités de courbes planes.
Lundi 10 juin 2013
Toshiyuki Kobayashi (Université de Tokyo)
Global Geometry and Analysis on Locally Pseudo-Riemannian Homogeneous Spaces.
Lundi 23 septembre 2013
Christiane Rousseau (Université de Montréal)
Que peut-on apprendre des singularités ?
Les singularités des systèmes dynamiques sont en général leurs points d'équilibre. Elles sont le sujet de beaucoup d'études par les mathématiciens, entre autres, parce qu'on manque de méthodes globales pour étudier les systèmes dynamiques loin de leurs positions d'équilibre et de leurs solutions périodiques. Mais, il y a beaucoup plus. Les points d'équilibre et les solutions périodiques organisent la dynamique globale. Cette affirmation sera illustrée d'exemples et d'applications, dont plusieurs viennent de la mécanique céleste et du problème des n-corps, et aussi de ma propre recherche.
Lundi 21 octobre 2013
Lev Kapitanski (Université de Miami)
Pontrjagin-Hopf invariants and Faddeev's model.
The Faddeev model is a nonlinear sigma-model in which ground states possess internal knotted structure.The static fields are maps from \(\mathbb R^3\) to \(\mathbb S^2\) that map the spatial infinity to the northern pole and have finite energy. The energy functional of the model is a sum of two parts -the Dirichlet integral (the "energy" well-known in differential geometry) and a special quartic term. The homotopy classes of continuous maps \((\mathbb R^3,\infty)\to(\mathbb S^2,(0,01))\) represent different baryon sectors. Each sector is characterized by its baryon number - an integer. Mathematically, this integer is the Hopf invariant, which is, roughly, the linking number of the pre-images of two regular values in \(\mathbb S^2\).
In this talk I will explain what happens if \(\mathbb R^3\) is replaced by a compact manifold (e.g., by \(\mathbb T^3\), the three-dimensional torus, or by \(\mathbb S^2\times \mathbb S^1)\) and how Faddeev's model is related to the Pontrjagin-Hopf invariants. I will describe these invariants in layman's terms.
The talk is aimed at a general mathematical audience.
Lundi 25 novembre 2013
Grégory Miermont
Cartes aléatoires et géométrie aléatoires de dimension 2.
Une carte est graphe plongé dans une surface de dimension 2, considérée à homéomorphisme près. En un sens, un tel objet munit la surface d'une géométrie discrète, de sorte qu'une carte aléatoire de grande taille est un candidat naturel pour une notion de "métrique aléatoire définie sur la surface". Plus précisément, il est attendu que, si l'on ré-échelonne les distances de façon convenable, une grande carte aléatoire converge vers un espace métrique aléatoire ayant la topologie de la surface dont on est parti. Ceci est analogue à la convergence des marches aléatoires vers le mouvement brownien. A l'instar de ce dernier, les surfaces aléatoires qui apparaissent dans ce contexte sont irrégulières, très loin d'être des variétés riemanniennes lisses. Ceci rend leur étude d'autant plus intéressante, puisqu'il est nécessaire de s'intéresser à des notions géométriques qui ont toujours un sens dans ce contexte, comme les distances ou les géodésiques.
Par contraste avec ces notions "continues", nous verrons que l'étude asymptotique des cartes repose très fortement sur des objets de natures combinatoire. On insistera en particulier sur la bijection de Cori-Vauquelin-Schaeffer, qui permet de voir les cartes comme des arbres décorés. Nous discuterons également des liens conjecturés des cartes aléatoires avec les champs aléatoires invariants conformes définis sur le plan.
Lundi 2 décembre 2013
Luigi Berselli (Universita di Pisa)
When mathematics go climbing... a volcano.
We present some result of a joint project with the INGV (Italian National Institute for Geophysics and Volcanology) aimed at having reliable prediction of some phenomena involved in volcanic eruptions.
Année 2012
Lundi 3 décembre 2012
Emmanuel Trélat (Pierre et Marie Curie)
Optimisation de domaine pour l'observabilité d'EDP.
Lundi 19 novembre 2012
Michèle Audin (Strasbourg)
La guerre des recensions - autour d'une note d'André Weil en 1940.
Lundi 15 octobre 2012
Catherine Goldstein (CNRS et Jussieu)
Le livre aux sept sceaux : sur l'histoire des Disquisitiones arithmeticae de Gauss.
Lundi 4 juin 2012
Nicolas Bergeron (Paris 6, IMJ)
Variétés arithmétiques : préhistoire et (quelques) développements récents.
Lundi 21 mai 2012
Yuri Bilu (Bordeaux 1)
Courbes sur papier à carreau.
Lundi 23 avril 2012
Frédéric Brechenmacher
Lundi 26 mars 2012
Ilia Itenberg
Dénombrement de courbes.
Lundi 13 février 2012
Grégoire Allaire (Ecole Polytechnique)
A la recherche du point chaud : analyse asymptotique d'une équation de convection-diffusion dans un milieu périodique.
Lundi 16 janvier 2012
Patrick Gérard (Université Paris 11 Orsay)
Systèmes complètement intégrables et hautes fréquences.
Année 2011
Lundi 5 décembre 2011
Ariane Mézard (Université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines)
Introduction à la correspondance de Langlands p-adique locale.
Lundi 17 octobre 2011
François Ledrappier (CNRS, University of Notre Dame)
Régularité de l'entropie pour certaines marches aléatoires.
Lundi 5 septembre 2011
Antoine Ducros (Université de Paris 6)
Autour des nombres p-adiques.
Lundi 6 juin 2011
François Alouges
Comment optimiser son micro-sous-marin ?
Lundi 9 mai 2011
Philippe Biane (Université de Marne la Vallée)
Addition et multiplication : de Fourier au groupe E8.
Lundi 18 avril 2011
Tristan Rivière (E.T.H. Zurich)
Lois de conservations et théorème de Noether en l'absence de symétries.
Lundi 11 avril 2011
Alexander Gamburd (University of California Santa Cruz)
Expansion in linear groups and applications.
Lundi 14 mars 2011
Rafe Mazzeo (Université de Stanford)
Special metrics on Singular Spaces.
Lundi 14 février 2011
Bernhard Keller
Algèbres amassées et grassmanniennes.
Lundi 17 janvier 2011
Pierre Vogel
L'algèbre de Lie universelle.
Année 2010
Lundi 13 décembre 2010
Olivier Druet (CNRS - ENS Lyon)
Stabilité des équations aux dérivées partielles elliptiques.
Lundi 8 novembre 2010
Sorin Dumitrescu
Variétés localement homogènes.
Lundi 27 septembre 2010
Sylvain Crovisier (CNRS, Université Paris 13)
Dynamique des difféomorphismes Génériques.
Lundi 7 juin 2010
Igor Dolgachev (Université du Michigan, Ann Arbor)
Configuration spaces of real and complex spheres.
Lundi 31 mai 2010
Gilbert Levitt
Produits semi-directs, matrices compagnons, suites récurrentes.
Lundi 29 mars 2010
Shige Peng (Shandong University)
Risk, Uncertainty and G-Brownian Motion under Nonlinear Expectation.
Lundi 15 mars 2010
Bertrand Rémy (Université de Lyon 1)
Construction récente de groupes discrets simples.
Lundi 8 février 2010
Michel Ledoux (Université de Toulouse)
La géométrie des inégalités de convolution.
Lundi 18 janvier 2010
Julien Duval
Remplissages.
Année 2009
Lundi 7 décembre 2009
Nathanael Enriquez (Université Paris X)
Le poids de l'histoire vu par les marches aléatoires renforcées.
Lundi 9 novembre 2009
Gaetan Chenevier
Autour d'un théorème de Minkowski.
Lundi 5 octobre 2009
Valentin Ovsienko (Lyon I)
Fabuleuse histoire des quaternions, des octonions et de papa Hamilton.
Lundi 14 septembre 2009
Vincent Colin (Nantes)
Homologies de contact.
Lundi 8 juin 2009
Bill Goldman
Lundi 25 mai 2009
Jean-François Le Gall (Université Paris XI)
Arbres et cartes aléatoires.
Lundi 26 janvier 2009
Xavier Buff (Toulouse)
Ensembles de Julia de mesure strictement positive.
Année 2008
Lundi 8 décembre 2008
Alain Valette (Université de Neuchâtel)
Actions isométriques propres sur un espace de Hilbert.
Lundi 17 novembre 2008
Guy Métivier (Institut de Mathématiques de Bordeaux)
Modèles et problèmes venant de l'optique.
Lundi 20 octobre 2008
Alain Chenciner (Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides)
Des polygones réguliers aux choréographies et aux Hip-Hops.
Lundi 22 Septembre 2008
Michel Brion (Institut Fourier, Grenoble)
Points rationnels d'une variété algébrique homogène sur un corps fini.
Lundi 16 juin 2008
Edriss S. Titi (Weizmann Institute of Science and University of California - Irvine)
Alpha Sub-grid Scale Models of Turbulence and Inviscid Regularization.
Lundi 2 juin 2008
Frédéric Hélein (Paris VII)
Observables sur les solutions d'une équation des ondes non linéaires.
Lundi 07 avril 2008
Marc Giusti (Laboratoire d'Informatique de l'X, CNRS - École polytechnique)
Variétés polaires et bipolaires.
Lundi 03 mars 2008
Leonid Vainerman (Université de Caen)
Sous facteurs et les algèbres de Hopf.
Lundi 04 février 2008
G. Francfort (Paris Nord)
Une approche variationnelle de la rupture fragile.
Lundi 07 janvier 2008
Bertrand Monthubert (Laboratoire Emile Picard, Université Paul Sabatier, Toulouse)
Analyse et théorie de l'indice sur les variétés singulières : l'apport des groupoïdes.
Année 2007
Lundi 03 décembre 2007
Daniel Barlet (IECN, Nancy)
Une "nouvelle" façon d’intégrer par parties : la théorie des (a,b)-modules.
Lundi 12 novembre 2007
François Golse (École Polytechnique)
Vers un modèle cinétique pour le gaz de Lorentz périodique 2D.
Lundi 22 octobre 2007
Remise de diplômes de Docteur Honoris Causa
à cette occasion, deux exposés de Colloquium seront donnés par :
- Hillel Furstenberg (Membre de l'Académie des Sciences d'Israël et de l’Académie Nationale des Sciences des Etats-Unis Ancien professeur à l’Université Hébraïque de Jérusalem)
From Arithmetic Progressions to Nilpotent Groups - A Chapter in Ergodic Theory. - Vidar Thomée (Membre de l'Académie Royale de Suède Professeur émérite à l’Université de Technologie Chalmers de Göteborg)
Finite Element Methods for Parabolic Problems.
Lundi 1er octobre 2007
Gianni Dal Maso (Scuola Internazionale Superiore di Studi Avanzati - Trieste)
Quasistatic evolution problems in plasticity with softening.
Lundi 11 Juin 2007
Yvon Maday (Pierre et Marie Curie)
Méthodes de bases réduites : interpolation, approximation d'edp, estimation a posteriori.
Lundi 23 avril 2007
Madalina Petcu (Université de Genève, Suisse)
Résultats d'existence, régularité et unicité pour les Equations Primitives.
Lundi 2 avril 2007
Emmanuel Peyre (Institut Fourier, St Martin d'Hères)
Statistique diophantienne .
Lundi 5 mars 2007
Gilles Pisier (Université Pierre et Marie Curie)
Problèmes de similarité et moyennabilité des groupes et algèbres d'opérateurs.
Lundi 12 février 2007
José Ignacio Burgos (Barcelone)
The problem of self calibration of a digital camera.
Lundi 05 février 2007
Laurent Lafforgue (IHES et Académie des Sciences)
Qu'est-ce que le principe de fonctorialité de Langlands.
Lundi 08 janvier 2007
Michel Waldschmidt (Paris VI)
Peut-on distinguer les nombres algébriques des nombres transcendants par leur développement ?
Année 2006
Lundi 04 décembre 2006
Franck BARTHE (Toulouse 3)
Autour du théorème de Brunn-Minkoswki sur le volume des sommes d'ensembles.
Lundi 6 novembre 2006
Sylvie Méléard (École Polytechnique)
Modèles aléatoires et déterministes pour l'évolution adaptative de populations spatialement structurées.
Lundi 2 octobre 2006
Jean-Michel CORON (Paris Sud-Orsay)
Contrôlabilité des sytèmes distribués et nonlinéarité.
Lundi 19 juin 2006
Edriss TITI (Weizmann Institute of Science, Israel, and University of California Irvine, USA)
Global regularity for the Navier-Stokes Equations and other relevant equations.
Mardi 30 mai 2006
deux exposés :
- D. Polisevski (Institut de Mathématiques de l'Académie Roumaine, Bucarest).
Diffusion dans une structure périodique binaire fortement raréfiée - Magnus Fontes (Université de Lund)
Time-periodic solutions of the Burgers equation.
Lundi 24 avril 2006
Gérard Besson (Grenoble)
La preuve de la conjecture de Poincaré d'après Hamilton et Perelman.
Lundi 13 février 2006
Guy David (Orsay)
Régularité des ensembles minimaux de dimension 2 dans \(R^3\).
Lundi 23 janvier 2006
Ilia ITENBERG (Strasbourg)
Géométrie tropicale et invariants de Welschinger.
Année 2005
Lundi 12 décembre 2005
Olivier VANBESIEN (Institut d’Electronique de Microélectronique et de Nanotechnologie, Lille)
ondes rétro-propagées et réfraction négative.
Lundi 14 novembre 2005
Jean-Louis Colliot-Thélène (Orsay)
Lois de réciprocité et solutions entières d'équations polynomiales.
Lundi 10 octobre 2005
Claude Viterbo (École Polytechnique)
Commutation de Hamiltoniens, Équations de Hamilton-Jacobi et topologie symplectique.
Lundi 13 juin 2005
Yali AMIT (University of Chicago)
Statistical Models for Object Recognition.
Lundi 06 juin 2005
Patrice Le Calvez (Paris 13)
Versions feuilletées du théorème de translation de Brouwer et applications.
Lundi 23 mai 2005
Marius van der Put (Groningen)
An exercise in differential Galois theory.
Lundi 09 mai 2005
Roger Temam (Laboratoire d'Analyse Numérique et EDP de l'Université Paris Sud)
Problèmes théoriques et numériques concernant les équations de l'atmosphère et de l'océan.
Lundi 11 avril 2005
Yves ANDRÉ (ENS Ulm)
Peut-on étendre la théorie de Galois aux nombres transcendants ?
Lundi 7 mars 2005
Gilles Lebeau (Nice)
Équation de Fokker-Planck géométrique et Laplacien hypoelliptique de Bismut.
Lundi 7 février 2005
Nessim Sibony
Dynamique holomorphe ? plusieurs variables, mesures et courants limites.
Année 2004
Lundi 29 novembre 2004
Emmanuel Breuillard (ENS)
Sous-groupes denses et libres dans les groupes de Lie réels et p-adiques : quelques aspects algébriques et géométriques.
Lundi 22 mars 2004
Jean-Benoit Bost (Orsay)
Nombres transcendants et feuilletages algébriques.
Lundi 8 mars 2004
Gilles Godefroy (Paris VI)
Le théorème de Baire : un centenaire en pleine forme.
Lundi 19 janvier 2004
Yves Coudène (IRMAR, Rennes)
Images des Systèmes dynamiques hyperboliques.
Année 2003
Lundi 29 septembre 2003
Yves BENOIST (É.N.S. Ulm)
Pliages de quadrilatères.
Lundi 16 juin 2003
Michel BOILEAU (Toulouse)
Actions de groupes finis sur la sphère S3.
Jeudi 22 mai 2003
Jean-Pierre LUMINET (Laboratoire Univers et Théories , Observatoire de Paris-Meudon)
La forme de l'univers.
Jeudi 3 avril 2003
Christoph CREMER (Kirchhoff Institute for Physics & Interdisciplinary Centre for Scientific Computing, University of Heidelberg, Germany)
Modelling of Dynamic Human Nuclear Genome Structure.
Lundi 17 mars 2003
Ronald BROWN (Université du Pays de Galles)
Multiple groupoid as a non commutative tool for higher dimensional local-to-global problems.
Lundi 3 mars 2003
Gilles CARON (Université de Nantes)
Sur le nombre de bouts des variétés Riemanniennes non-compactes.
Lundi 3 février 2003
Damien GABORIAU (ENS-Lyon, CNRS)
Actions de groupes, équivalence orbitale et nombres de Betti L2.
Année 2002
Mardi 17 décembre 2002
Catherine GOLDSTEIN (Orsay)
Les Disquisitiones Arithmeticæ de Gauss et la formation de la théorie des nombres au XIXème siècle.
Mardi 3 décembre 2002
Antoine CHAMBERT-LOIR (École polytechnique)
Où sont les solutions d'équations polynomiales ? Sous-titre : Mais où sont mes racines ?
Lundi 21 octobre 2002
Bernard PRUM (genopole)
L'analyse des séquences biologiques par chaines de Markov.
Mardi 8 octobre 2002
Jean-Pierre KAHANE (Orsay)
La théorie multiplicative des séries trigonométriques, histoire et actualité.
Lundi 17 juin 2002
Etienne GHYS (Lyon)
Commutateurs et difféomorphismes des surfaces.
Lundi 27 mai 2002
Jean-Pierre ROSAY (University of Wisconsin)
Sur une théorie générale des valeurs au bord.
Lundi 29 avril 2002
Alain HERREMAN (Rennes 1)
Les mathématiques et leurs textes.
Lundi 25 mars 2002
Jean-Claude SIKORAV (ENS Lyon)
Sur la topologie symplectique.
Lundi 4 mars 2002
Jean-Marc GAMBAUDO (Dijon)
Nœuds, flots et fluides.
Lundi 14 janvier 2002
François LOESER (ENS Ulm, Paris)
Solutions exactes et approchées d'équations polynomiales.
Année 2001
Lundi 17 décembre 2001
Victor VASSILIEV (Moscou)
Number of multidimensional hypergeometric functions.
Lundi 21 mai 2001
Jochen KÖNIGSMAN (Univ. Konstanz)
On the section conjecture in Grothendieck'Sanabelian geometry.
Lundi 12 mars 2001
Nikita NEKRASOV (IHES)
Hilbert schemes and solitons in noncommutative gauge theories.
Lundi 4 mars 2001
Jean-Marc GAMBAUDO (Dijon)
Nœuds, flots et fluides.
Lundi 19 février 2001
Professeur David RUELLE (IHES)
Feuilletages singuliers associés à des systèmes dynamiques non hyperboliques.